J’ai envie de partager avec vous des moments forts de mon processus créatif. Parce que je fais tout pour avoir l’air d’une fille qui pond des toiles facilement, mais j’ai deux trois trucs en mains pour ce faire!
Déterminer comment terminer cette toile, Vivam Vaao, je me suis creusé la tête. C'est un peu comme la consécration d'un processus créatif qui aura duré plusieurs années. J'abandonne plusieurs toiles en cours de production. Je me dis perpétuellement que je vais les repeindre en blanc pour les recommencer. Mais une fois le moment venu, souvent, je suis attachée à certaines parties de la toile et je n’ai pas envie d’en faire le deuil. C’est précisément ce qui arriva avec Vivam Vaao, et je suis heureuse de ne pas l’avoir couverte en blanc!
Je peins constamment en ajoutant sous-couches et couches. Éventuellement mes toiles deviennent complexes, il devient difficile d'en saisir le sens. On ne voit plus rien, quand nos yeux se font attaquer par tant de couleurs. Je me dois de trouver le juste milieu pour en faire des toiles fortes. Ce processus peut prendre plusieurs années. Parfois je mets les toiles en punition, à l’envers contre un mur, pendant des mois!
Cette toile est le début d'une aventure.
Avec - Vivam Vaao - j'ai compris une nouvelle astuce.
Je sais enfin comment terminer les toiles qui ont TROP de TROP! Je leur creuse un ciel! Au centre, je peins quelque chose qui ressemble à des nuages et à la lumière du soleil. Après je prends les lignes qui restent sur les côtés et je prolonge leurs traits dans le ciel, comme s'ils étaient de la végétation.
L'effet est saisissant pour l'observateur car on se croirait couché sous des arbres magiques.
Depuis - Vivam Vaao - j'ai transformé plusieurs ?uvres en Tropicana delight comme celle ci.
- Vivam Vaao - c'est la première de la série. Le déclic, l'eureka.
- Vivam Vaao-
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